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Shah Marai est mort dans un attentat à Kaboul !..

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Shah Marai disait avoir vu tant de cadavres depuis qu’il travaillait pour l’AFP qu’il n’en dormait plus la nuit. Le chef photographe de l’agence en Afghanistan a été tué le lundi 30 juillet 2018 dans un double attentat suicide à Kaboul.

Sa vie et son épilogue illustrent tristement les tourments de son pays.

Agé de 48 ans, Shah Marai avait démarré sa carrière à l’agence en 1996 en tant que chauffeur. Après avoir commencé à prendre quelques clichés pour l’AFP à partir de 1998, il était devenu photographe à plein temps en 2002, à un moment où la paix était momentanément revenue en Afghanistan après l’intervention américaine.[/vc_column_text][divider line_type= »No Line »][vc_column_text]Shah Marai commence à travailler pour l’agence France-Presse (AFP) en 1996, comme chauffeur et interprète. À partir de 1998, il appréhende peu à peu la photographie, toujours pour le compte de l’agence. Il exerce essentiellement dans la clandestinité, car les photographies d’êtres vivants sont proscrites par le régime taliban, ce qui l’oblige à dissimuler son appareil reflex et à ne pas signer ses clichés — ainsi qu’il l’explique dans un billet de blog publié en 20164. Parfois menacé, il souffre également du dos après avoir été frappé par des talibans et est opéré en 2013 pour ce motif.

Alors que les journalistes occidentaux sont chassés du pays en 2000, il y demeure et poursuit tant bien que mal son travail. Il assiste en 2001 à l’invasion de l’Afghanistan par la coalition menée par les États-Unis et au recul des Talibans qui s’ensuit, synonymes d’espoir — que le photographe illustre au travers de ses clichés.

Les combats perdurent, les attentats se succèdent jusque dans les années 2010 et Shah Marai, devenu chef du service photo, dit perdre espoir de voir son pays sortir de la violence ; l’un de ses collègues photographe de l’AFP, Sardar Ahmad, est assassiné en 2014 avec sa femme et deux de ses enfants. Shah Marai continue néanmoins d’exercer et de témoigner à la fois des drames humains et de la vie quotidienne des Afghans. Il est par ailleurs marié et père de six enfants, dont deux sont aveugles.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Pauline BEUGNIES

BEUGNIES Pauline*

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L’humain, ce qu’il vit, ce qu’il ressent, comment il se défend, est au centre de son travail. Engagée, très entière, elle fait partie de ces photographes qui s’accordent le temps de s’impregner de leur sujet. Pauline aime les gens et ça se sent dans ses images.

En 2011, elle reçoit une bourse du Fonds pour le journalisme belge pour travailler sur la jeunesse égyptienne et part vivre au Caire pendant 5 ans. Elle y assiste au réveil de la population dans les manifestations de la place Tahrir et suivra de près la jeunesse, à l’avant-garde de ces mouvements populaires.

En 2012, elle co-réalise le webdocumentaire Sout al Shabab (La voix des jeunes), en partenariat avec France Culture qui reçoit le prix du journalisme méditerranéen de la Fondation Anna Lindh et le PriMed 2014. Le Nikon Press Photo Award lui est attribué en 2013 pour son travail Battir, The Green Intifada .

En 2016 elle co-signe l’ouvrage Génération Tahrir avec le dessinateur Ammar Abo Bakr, édité aux éditions Bec en l’air. Son premier film documentaire est en cours de finalisation et son exposition Génération Tahrir est visible au Musée de la Photographie de Charleroi jusqu’au 22 mai 2016. Elle collabore avec Le Monde, Libération, Télérama, L’Express, Elle Belgique, De Morgen, The New York Times, Colors…

Malgré cette actualité débordante, Pauline trouve le temps de venir boire des mauvais cafés à l’atelier.[/vc_column_text][divider line_type= »No Line »][vc_column_text]paulinebeugnies.com[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Crise au Venezuela

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