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NICCA III

NICCA III

Superbes Leica-copies, les Nicca, enfants asiatiques illégitimes de Leica, n’ont pas grand-chose à envier à leur père philosophique. Hormis son histoire incomparable et le prestige patriarcal, évidemment… Il en est d’ailleurs de même pour leurs nombreux cousins : Canon, Leotax, Chiyoka, Alta, Ichicon, Honor, Konax, Melcon et T

Comme souvent, le « modèle » est ici le Leica III, mais limité au 1/500e.
Robustesse, qualité et finition de très haut niveau sont toujours au rendez-vous.

Ce modèle, sorti en 1949 est le second de la marque. Il fait suite à l’ « original », distribué un an plus tôt. La mention « MADE IN OCCUPIED JAPAN » est gravée sur l’étrier de fermeture de la semelle.

La gravure du capot est ici :

Nicca
Nicca Camera
Works. Ltd.

Elle perd la mention « Tokyo » qui suivait Ltd.
Sur la version de cet exemplaire, aucun type n’est gravé ( Type-3 ) , comme sur la version « normale » de ce modèle et comme ce sera « presque » la règle, par la suite.

Ses caractéristiques principales sont :

  • 35 mm télémétrique à objectif interchangeable pour vues au format 24 x 36mm
  • Défini comme Leica-copie
  • Viseur et visée télémétrique séparées. Une correction dioptrique « à la Leica » est présente sur la visée télémétrique. Celle-ci est claire et celle de mise au point est teintée de bleu, avec une grande image, ronde et rosée, parfaitement précise et contrastée. La douceur de la mise au point est parfaite.
  • Obturateur à plan focal et translation des rideaux horizontalement. Celui-ci offre les vitesses rapides du 1/30ème au 1/500ème + pose B, sélectionnées grâce à une molette sur le capot et des vitesses lentes de la seconde au 1/20ème + pose T sur la molette frontale.
  • La progression n’est pas géométrique : 1, 2 ; 4, 8, 20, 30, 40, 60, 100, 200 et 1/500ème de seconde + T et B
  • L’armement + avancement du film et le rembobinage, se font par des molettes sur le capot.
  • Une griffe porte-accessoires est présente, avec système incorporé de correction de parallaxe automatique.
  • Pas de synchro flash
  • Un compteur mécanique de vues est situé à la base de la molette d’armement
  • La semelle s’ouvre grâce à une clé, « à la Leica ». Seules les lettres « O » et « S » indiquent la position de l’étrier pour ouvrir ou fermer.
  • La monture est un 39 mm à vis au standard Leica
  • La plupart des objectifs possédant cette monture et la came télémétrique standard, peut être montée et garder la mise au point.

Certains magasins laissaient le choix de la marque de l’objectif au client. Il est avéré que des Nicca nus ont été vendus aux USA. Aussi, même si les optiques Nikkor sont les plus souvent rencontrées, des Steinheil, Canon, Topcon et même Leica, peuvent l’être aussi.

Cet exemplaire porte le N° 33098. Il est présenté ici avec un ancien et rare NIKKOR –S.C 1 : 1,4 /5cm Nippon Kogaku Tokyo. Comme pour les boîtiers, la mention « Tokyo » disparaîtra rapidement en 1949. C’était le plus rapide des standards Nikon montés sur les Nicca.

STETTNER

STETTNER

Louis Stettner, né le 7 novembre 1922 à New York dans le quartier de Brooklyn et mort le 13 octobre 20161, à Paris, est un photographe américain, qui a vécu une grande partie de sa vie en France.

Né le 7 novembre 1922 à Brooklyn dans une famille d’origine juive originaire d’Autriche, il se plonge dans la photographie dès l’adolescence, grâce à un appareil offert par ses parents. Louis Stettner étudie et enseigne la photographie à la Photo League à New York. Dans les années 30, il se lie avec des photographes engagés socialement comme Lisette Model, Berenice Abbott et Weegee. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est photographe de l’armée américaine. Stettner fut encouragé dans ses travaux par Alfred Stieglitz et Paul Strand.

Après guerre, il s’installe dans la région parisienne. Faute d’école de photographie, Stettner étudie à l’Institut des hautes études cinématographiques en 1947. Dans ses clichés, il saisit d’abord une atmosphère : rues désertes ou boutiques vides, silhouettes… en faisant une large place au contexte météorologique de la prise de vues (pavés humides…). Certaines de ses photos sont emblématiques de son œuvre comme celle de deux enfants à Aubervilliers (1947) ou une vue de la promenade de Brookly (1954). Il part ensuite à Paris et collabore avec Life, Time, Réalités, Paris Match, Fortune et National Geographic.

Il vivait depuis les années 1990 à Saint-Ouen. Il meurt en 2016 peu après la clôture d’une exposition rétrospective au centre Pompidou. Ses cendres reposent au cimetière de Montmartre.

ERRANCE

ERRANCE

“L’errance n’est ni le voyage ni la promenade mais cette expérience du monde qui renvoie à une question essentielle. Qu’est-ce que je fais là ? [..] Il me faut vivre cette quête qui est la mienne… Elle arrive à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire… Pour être juste cette errance est forcément initiatique… mon regard va changer…”

« La force de l’errance, c’est de m’avoir permis de vivre pendant un certain temps dans le présent » (Depardon)

Il y a des images qui frappent, il y a des histoires qui marquent. Et l’on est d’autant plus touché que ces images et ces histoires semblent poser des questions qui interpellent chacun de nous — le photographe en premier. Dépassé le sempiternel “Qui suis-je?”, on en vient à la vraie question, “Que fais-je?”: que fais-je ici, que fais-je maintenant? Comme l’a écrit Olivier Verdun, commentant l’œuvre de Raymond Depardon :

L’errance n’est ni le voyage ni la promenade mais cette expérience du monde qui renvoie à une question essentielle : qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi ici plutôt qu’ailleurs ? Comment vivre le plus longtemps possible dans le présent, c’est-à-dire être heureux ? Comment se regarder, s’accepter ? Qu’est-ce que je suis, qu’est-ce que je vaux, quel est mon regard ?

La première fois que l’on ouvre ce court livre de Raymond Depardon, on tombe sur une photographie verticale, pleine page. Elle est en noir et blanc, très simple, équilibrée et épurée. La ligne d’horizon est complètement au centre de l’image, comme sur toutes les autres. On est sur une longue route s’étendant à l’infini au milieu des États-Unis ou devant un passage piéton dans une mégapole japonaise. On est dans une rue en Allemagne, sur la plage en Espagne, devant un abri-bus à Paris, derrière un banc au milieu d’une chaîne de montagnes, ou on est planté face à un poteau électrique dans des champs balayés par le vent.

L’homme est rarement là, mais de toute façon l’errance est la quête d’un lieu, pas d’une altérité, puisque même quand il est là, ce n’est que pour mieux nous montrer le lieu dans lequel il évolue. Depardon est un grand solitaire, dans son errance. L’image, quand on la regarde attentivement, frappe par sa profondeur, sa grandeur, sa latitude, sa beauté. Mais aussi son authenticité. On s’y plonge, on y cherche le détail. Les lignes sont toujours la sève de l’image, elles lui donnent clairement une grande dynamique, elles guident la lecture, parfois la gênent, mais elles font l’image.

PRATIQUE DU DEVELOPPEMENT DES PAPIERS PHOTOGRAPHIQUES

Cet ouvrage est le premier à se pencher de manière systématique sur les motivations et sources d’inspiration des photographes contemporains. Il révèle la façon dont travaillent quelques-uns des plus célèbres photographes d’aujourd’hui dans les domaines de l’art, du reportage, de la mode, de la publicité et du portrait, et analyse ce qui détermine les chefs de service photo, conservateurs, galeristes, directeurs d’agence et éditeurs dans leur choix de telle ou telle photographie.

STUPOR MUNDI

Le film raconte l’histoire de la Cité de Dieu, un quartier violent de Rio de Janeiro, sur une période allant de la fin des années 1960 au milieu des années 1970. Le personnage principal (et narrateur) est issu de ce quartier et veut devenir photographe. À la fois acteur et spectateur des événements, il témoigne ainsi de l’évolution de ce quartier, notamment en ce qui concerne les gangs, l’armement, la drogue et ses amis d’enfance qui ne suivent pas la même voie que lui.

Mettez des mots sur votre colère

Le film raconte l’histoire de la Cité de Dieu, un quartier violent de Rio de Janeiro, sur une période allant de la fin des années 1960 au milieu des années 1970. Le personnage principal (et narrateur) est issu de ce quartier et veut devenir photographe. À la fois acteur et spectateur des événements, il témoigne ainsi de l’évolution de ce quartier, notamment en ce qui concerne les gangs, l’armement, la drogue et ses amis d’enfance qui ne suivent pas la même voie que lui.

Photo de la Favela

Photo de la Favela

Bande dessinée brésilienne racontant le parcours de Mauricio Hora, seul photographe accepté dans le milieu mafieu des favelas, et la vie de la première favela du Brésil….

Aujourd’hui, Mauricio Hora donne des cours de photo dans la Favela de Providencia. Il a aidé JR (réalisateur de Women are heroes) à ouvrir un atelier dans les favelas ; favelas mises en danger de destruction pour permettre la réalisation des Jeux Olympiques à Rio en 2016. JR réalise pour cette édition française le 4e de couverture.

André Diniz, le dessinateur, étant un ami proche de Mauricio, cette BD est pleine d’authenticité et peut-être considérée, outre son aspect de divertissement, également comme un documentaire.

Le film raconte l’histoire de la Cité de Dieu, un quartier violent de Rio de Janeiro, sur une période allant de la fin des années 1960 au milieu des années 1970. Le personnage principal (et narrateur) est issu de ce quartier et veut devenir photographe. À la fois acteur et spectateur des événements, il témoigne ainsi de l’évolution de ce quartier, notamment en ce qui concerne les gangs, l’armement, la drogue et ses amis d’enfance qui ne suivent pas la même voie que lui.

Tristes cendres

Le film raconte l’histoire de la Cité de Dieu, un quartier violent de Rio de Janeiro, sur une période allant de la fin des années 1960 au milieu des années 1970. Le personnage principal (et narrateur) est issu de ce quartier et veut devenir photographe. À la fois acteur et spectateur des événements, il témoigne ainsi de l’évolution de ce quartier, notamment en ce qui concerne les gangs, l’armement, la drogue et ses amis d’enfance qui ne suivent pas la même voie que lui.