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Adolfo Kaminsky, le « Faussaire de Paris » est parti.

Adolfo Kaminsky, le « Faussaire de Paris » est parti.

« Tous mes amis étaient partis et, pour vaincre ma solitude, je me suis jeté corps et âme dans la photographie. »

Né à Buenos Aires en 1925, dans une famille juive originaire de Russie installée en France en 1932, il ­travaille comme apprenti teinturier dès l’âge de quinze ans et apprend les ­rudiments de la chimie. Interné à Drancy en 1943 avec ­sa ­famille, il peut quitter le camp grâce à sa nationalité argentine.

Engagé dans la Résistance à dix-sept ans, il devient, grâce à ses compétences de chimiste, un expert dans la réalisation de faux papiers. Il travaille successivement pour la résistance juive — les Éclaireurs israélites, la Sixième et l’Organisation juive de combat — avant de collaborer avec les ­services secrets de l’armée française jusqu’en 1945.

Après la guerre, il fabrique des faux papiers pour la ­Haganah, facilitant l’émigration clandestine des rescapés vers la Palestine, puis pour le groupe Stern, qui s’oppose violemment au mandat britannique. Connu comme ­« le technicien », dans les années 1950 et 1960, il est le faussaire des réseaux de soutien aux indépendantistes algériens, aux révolutionnaires d’Amérique du Sud et aux mouvements de libération du Tiers-Monde, ainsi qu’aux opposants aux dictatures de l’Espagne, du Portugal et ­de­ la­ Grèce. Autant de combats auxquels il a apporté son concours, au péril de sa vie et au prix de nombreux sacrifices. Resté fidèle à ses conceptions humanistes, il refusera toute collaboration avec les groupes violents qui émergent en Europe dans les années 1970.

C’est pendant la Seconde Guerre mondiale qu’Adolfo Kaminsky découvre la photographie.

Après la Libération, il réalise des milliers de clichés, offrant un regard en clair-obscur sur le ­monde, où se pressent travailleurs, amoureux clandestins, brocanteurs, mannequins réels ou factices, poupées disloquées, ou barbus errants… Des puces de Saint-Ouen aux néons de Pigalle, il a capturé les regards, les silhouettes solitaires, les lumières, l’élégance et la marge, tout ce qui constitue son univers.

L’œuvre photographique de cette figure de la Résistance est restée ignorée en raison de ses engagements et ­d’une existence pour partie clandestine.

 

Samuel-Fosso

Samuel FOSSO

Samuel-Fosso

Samuel FOSSO

« Tous mes amis étaient partis et, pour vaincre ma solitude, je me suis jeté corps et âme dans la photographie. »
Samuel Fosso (né en 1962) est un artiste camerounais, centrafricain et français, qui a construit son œuvre sur la pratique de l’autoportrait. Activité pratiquée au début en marge de son métier de photographe de studio, cette production devient une véritable production artistique assumée comme telle au cours des années 1990. Depuis, l’artiste a développé une œuvre ample basée sur la transformation de sa propre image. Son corps devient médiateur entre l’Histoire, l’image et le spectateur. Ses autoportraits, loin d’être égocentriques, deviennent une affirmation d’un « nous » et d’une identité collective.

Shah Marai est mort dans un attentat à Kaboul !..

[vc_row type= »full_width_content » full_screen_row_position= »middle » column_margin= »20px » scene_position= »center » text_color= »light » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom » bg_image_animation= »none » shape_type= » »][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » overlay_strength= »0.3″ column_border_width= »none » column_border_style= »solid » bg_image_animation= »none »][vc_gallery type= »image_grid » images= »2604,2603,2602,2601″ layout= »2″ masonry_style= »true » bypass_image_cropping= »true » item_spacing= »3px » gallery_style= »7″ load_in_animation= »none »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » overlay_strength= »0.3″ column_border_width= »none » column_border_style= »solid » bg_image_animation= »none »][vc_column_text]Le photographe de l’AFP Shah Marai est mort ce lundi dans un attentat à Kaboul, après avoir été tant de fois témoin des atrocités commises par talibans et djihadistes de Daesh dans son pays.

Shah Marai disait avoir vu tant de cadavres depuis qu’il travaillait pour l’AFP qu’il n’en dormait plus la nuit. Le chef photographe de l’agence en Afghanistan a été tué le lundi 30 juillet 2018 dans un double attentat suicide à Kaboul.

Sa vie et son épilogue illustrent tristement les tourments de son pays.

Agé de 48 ans, Shah Marai avait démarré sa carrière à l’agence en 1996 en tant que chauffeur. Après avoir commencé à prendre quelques clichés pour l’AFP à partir de 1998, il était devenu photographe à plein temps en 2002, à un moment où la paix était momentanément revenue en Afghanistan après l’intervention américaine.[/vc_column_text][divider line_type= »No Line »][vc_column_text]Shah Marai commence à travailler pour l’agence France-Presse (AFP) en 1996, comme chauffeur et interprète. À partir de 1998, il appréhende peu à peu la photographie, toujours pour le compte de l’agence. Il exerce essentiellement dans la clandestinité, car les photographies d’êtres vivants sont proscrites par le régime taliban, ce qui l’oblige à dissimuler son appareil reflex et à ne pas signer ses clichés — ainsi qu’il l’explique dans un billet de blog publié en 20164. Parfois menacé, il souffre également du dos après avoir été frappé par des talibans et est opéré en 2013 pour ce motif.

Alors que les journalistes occidentaux sont chassés du pays en 2000, il y demeure et poursuit tant bien que mal son travail. Il assiste en 2001 à l’invasion de l’Afghanistan par la coalition menée par les États-Unis et au recul des Talibans qui s’ensuit, synonymes d’espoir — que le photographe illustre au travers de ses clichés.

Les combats perdurent, les attentats se succèdent jusque dans les années 2010 et Shah Marai, devenu chef du service photo, dit perdre espoir de voir son pays sortir de la violence ; l’un de ses collègues photographe de l’AFP, Sardar Ahmad, est assassiné en 2014 avec sa femme et deux de ses enfants. Shah Marai continue néanmoins d’exercer et de témoigner à la fois des drames humains et de la vie quotidienne des Afghans. Il est par ailleurs marié et père de six enfants, dont deux sont aveugles.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Pauline BEUGNIES

BEUGNIES Pauline*

[vc_row type= »full_width_content » full_screen_row_position= »middle » column_margin= »20px » scene_position= »center » text_color= »light » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″ shape_divider_position= »bottom » bg_image_animation= »none » shape_type= » »][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » overlay_strength= »0.3″ column_border_width= »none » column_border_style= »solid » bg_image_animation= »none »][vc_gallery type= »image_grid » images= »2624″ layout= »2″ masonry_style= »true » bypass_image_cropping= »true » item_spacing= »3px » gallery_style= »7″ load_in_animation= »none »][/vc_column][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_link_target= »_self » column_shadow= »none » column_border_radius= »none » width= »1/2″ tablet_width_inherit= »default » tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » overlay_strength= »0.3″ column_border_width= »none » column_border_style= »solid » bg_image_animation= »none »][vc_column_text]Diplômé en journalisme, elle se tourne vers la photographie documentaire en 2007 et fonde, avec Colin Delfosse notamment, et parce que les grands esprits se rencontrent, le collectif  Out of Focus.

L’humain, ce qu’il vit, ce qu’il ressent, comment il se défend, est au centre de son travail. Engagée, très entière, elle fait partie de ces photographes qui s’accordent le temps de s’impregner de leur sujet. Pauline aime les gens et ça se sent dans ses images.

En 2011, elle reçoit une bourse du Fonds pour le journalisme belge pour travailler sur la jeunesse égyptienne et part vivre au Caire pendant 5 ans. Elle y assiste au réveil de la population dans les manifestations de la place Tahrir et suivra de près la jeunesse, à l’avant-garde de ces mouvements populaires.

En 2012, elle co-réalise le webdocumentaire Sout al Shabab (La voix des jeunes), en partenariat avec France Culture qui reçoit le prix du journalisme méditerranéen de la Fondation Anna Lindh et le PriMed 2014. Le Nikon Press Photo Award lui est attribué en 2013 pour son travail Battir, The Green Intifada .

En 2016 elle co-signe l’ouvrage Génération Tahrir avec le dessinateur Ammar Abo Bakr, édité aux éditions Bec en l’air. Son premier film documentaire est en cours de finalisation et son exposition Génération Tahrir est visible au Musée de la Photographie de Charleroi jusqu’au 22 mai 2016. Elle collabore avec Le Monde, Libération, Télérama, L’Express, Elle Belgique, De Morgen, The New York Times, Colors…

Malgré cette actualité débordante, Pauline trouve le temps de venir boire des mauvais cafés à l’atelier.[/vc_column_text][divider line_type= »No Line »][vc_column_text]paulinebeugnies.com[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Susan MEISELAS*

« C’est une chose importante pour moi – en fait, un élément essentiel de mon travail – que de faire en sorte de respecter l’individualité des personnes que je photographie, dont l’existence est toujours liée à un moment et à un lieu très précis. » Susan Meiselas

La rétrospective au jeu de paume

L’exposition consacrée à la photographe américaine Susan Meiselas (1948, Baltimore) réunit une sélection d’œuvres des années 1970 à nos jours. Membre de Magnum Photos depuis 1976, Susan Meiselas questionne la pratique documentaire. Elle s’est fait connaître par ses images sur les zones de conflit en Amérique centrale dans les années 1970 et 1980, notamment grâce à la force de ses photographies couleur.
Couvrant de nombreux sujets et pays, de la guerre aux questions des droits de l’homme, de l’identité culturelle à l’industrie du sexe, elle utilise la photographie, le film, la vidéo et parfois des matériaux d’archives dans une volonté constante de construire des récits auxquels elle associe ses sujets en tant qu’acteurs.

L’exposition, la plus complète qui lui ait jamais été consacrée en France, met en évidence cette démarche unique de Susan Meiselas qui traverse les conflits dans le temps avec une approche personnelle autant que géopolitique et questionne le statut des images par rapport au contexte dans lequel elles sont perçues.

Pour le Jeu de Paume, elle a créé une nouvelle œuvre, commencée en 2015 et inspirée par son engagement auprès de Multistory, association basée au Royaume-Uni. Cette dernière série réalisée dans un foyer pour femmes, A Room of Their Own, porte à nouveau sur le thème de la violence domestique, cette fois en Angleterre. L’installation comprend cinq récits en vidéo qui présentent les photographies de l’artiste, des témoignages de première main, des collages et des dessins.

Biographie

Susan Meiselas, née le 21 juin 1948 à Baltimore dans le Maryland, est une photographe américaine. Elle fait ses études secondaires à Woodmere, New York, puis obtient un Master of Arts à l’université Harvard. Son premier travail photographique est un reportage sur les strip-teaseuses dans les foires de la Nouvelle Angleterre, alors qu’elle enseignait la photographie dans des écoles publiques de New York. Le livre, Carnival Strippers, est publié en 1976, année où elle rejoint l’agence Magnum Photos pour se consacrer entièrement à la pratique photographique.

Susan Meiselas, est particulièrement connue pour ses reportages sur la révolution au Nicaragua et sur les questions relatives aux droits de l’Homme en Amérique Latine.

En 1997, elle termine un travail de reconstitution par l’image de l’histoire et de l’identité du peuple Kurde en associant ses propres photos à des photos anciennes trouvées au cours de ses voyages dans la région.

Récompenses et distinctions

1979 : Prix Robert Capa Gold Medal, USA
1982 : Leica Award for Excellence, USA
1982 : Photojournalist of the Year Award from the American Society of Media Photographers
1984 : Fellowship from the National Endowment of the Arts, USA
1985 : Engelhard Award, Institute of Contemporary Art, USA
1987 : Lyndhurst Foundation, USA
1992 : MacArthur Fellowship, USA
1994 : Maria Moors Cabot Prize, Columbia Journalism School, USA
1994 : Prix international de la Fondation Hasselblad, Suède
1995 : Rockefeller Foundation, Multi-Media Fellowship, USA
2005 : Prix Cornell Capa, ICP, USA
2006 : Médaille du centenaire de la Royal Photographic Society1
2008 : Lucie Award du photojournalisme
2009 : Prix du Livre historique, Rencontres d’Arles

Expositions

2018 Susan Meiselas, Médiations, Jeu de Paume (France)
2006 Les Rencontres d’Arles (France)
2006 Open Eye, Liverpool (Royaume-Uni)
2004 Scout Gallery, Londres (Royaume-Uni)
2004 Stephen Daiter Gallery, Chicago (USA)
2004 Rose Gallery, Los Angeles (USA)
2003 FOAM, Amsterdam (Pays-Bas)
2002 Canal de Isabel II, Madrid (Espagne)
2000 Whitney Museum of American Art, New York (USA)
1998 Leica Gallery, New York (USA)
1994 Hasselblad Center, Göteborg (Suède)
1990 Art Institute of Chicago, Chicago (USA)
1984 Museum Folkwang, Essen (Allemagne)
1982 Camerawork, Londres (Royaume-Uni)
1982 Side Gallery, Newcastle-on-Tyne (Royaume-Uni)
1981 Galerie FNAC (France)
1977 AM Sachs Gallery, New York, New York (USA)

Collections

Whitney Museum of American Art, USA
Library of Congress, Washington, USA
Hasselblad Center, Suède
Museum Folkwang, Allemagne
Birmingham Museum of Art, USA
Museum of Fine Arts, Houston, USA
San Francisco Museum of Modern Art, USA
Institut d’art de Chicago, USA
St. Louis Museum of Art, USA
Museum of Photographic Arts, USA
George Eastman House, Rochester, USA
Fogg Museum, Harvard University, USA
University of California, Riverside, USA
Baltimore Museum of Art, USA
Haverford College, Pennsylvania, USA
International Center of Photography, USA

Publications

2003 Encounters with the Dani (ICP/Steidl Verlag, USA/Germany)
2001 Pandora’s Box (Magnum Editions/Trebruk, Danemark)
1997 Kurdistan: In the Shadow of History (Random House, USA) (ISBN 0679423893)
1990 Chile From Within (W.W. Norton, USA)
1983 El Salvador: The Work of 30 Photographers (Pantheon, USA)
1981 Nicaragua, June 1978 – July 1979 (Pantheon, USA)
1976 Carnival Strippers (Farrar, Strauss & Giroux, USA)
Strip-tease forain, Éditions du Chêne, 1976
1975 Learn to See (Polaroid Foundation, USA)

BIEBER Jodi

BIEBER Jodi

« Tous mes amis étaient partis et, pour vaincre ma solitude, je me suis jeté corps et âme dans la photographie. »

Jodi Bieber commence sa carrière professionnelle en couvrant les élections démocratiques de 1994 en Afrique du Sud pour The Star Newspaper, après avoir reçu l’enseignement du Market Photography Workshop à Johannesburg.

En 1996, elle est sélectionnée pour assister à la World Press Masterclass aux Pays-Bas. Elle recevra par la suite de nombreux prix internationaux dont le prestigieux Premier Award World Press Photo en 2010.

Elle se consacre également à l’enseignement et propose des ateliers dans le monde entier.

En 2019, le New York Times, CNN et The Sun l’incluent parmi les 100 photographes influents des années 2010.

 

Gamma

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Gamma Presse Images, a diffusé le travail d’environ 6 000 photographes depuis sa création. Parmi eux, on peut retenir Gilles Caron, Raymond Depardon, Abbas, Jean-Claude Francolon, Françoise Demulder, Marie-Laure de Decker, Catherine Leroy, William Karel, André Perlstein, James Andanson de 1972 à 1976, Georges Mérillon, Alexis Duclos, Emanuele Scorcelletti, Michel Laurent, Hans Bollinger, Thierry Secretan, Michel Folco, Daniel Simon, Gilbert Uzan, Patrick Aventurier, Jean Michel Turpin, François Lochon, Ulf Andersen, Patrick Denaud, Raphaël Gaillarde, Éric Bouvet, William Stevens, Pierre Hounsfield, Frédéric Souloy, Rafael Wollman, Arnaud de Wildenberg, Francis Apesteguy, Robert Deyrail, Rémi Bénali, Alain Buu, Patrick Chapuis, Zeng Niang, Noël Quidu, Marc Deville, Francis Demange, Erwin Schuh, Francis Bailly1.

De plus, beaucoup de photojournalistes ont contribué au prestige de l’agence Gamma qui fut la pépinière de grands noms de la photo comme Abbas, Jean Gaumy, Sebastião Salgado, David Burnett ou encore Gianni Giansanti.

Six hommes en particulier ont marqué l’agence et furent présents dès sa création :

Hubert Henrotte : il dirigea l’agence de 1966 à 1973, avant de créer sa propre entreprise, Sygma, laquelle fut longtemps concurrente de Gamma.
Raymond Depardon : cinéaste et photographe.
Gilles Caron : il disparut au Cambodge en 1970.
Hugues Vassal : photographe d’Édith Piaf et de la royauté d’Iran.
Jean Monteux : commercial, puis PDG de 1977 à 1993.
Leonard de Raemy : photographe.
Floris de Bonneville dirigea de 1968 à 1996, la rédaction2 et organisa le réseau de diffusion à l’étranger, réseau qui longtemps allait être le meilleur de toutes les agences du marché

En 1973, le formidable développement de l’agence attira nombre de photographes. Il s’en suivi des conflits entre photographes associés et photographes diffusés lesquels débouchèrent sur une grève du personnel, suivi d’une discorde des associés. En mai 1973, la quasi-totalité du personnel suivit Hubert Henrotte qui fonda l’agence de presse Sygma en rachetant l’agence APIS.

Raymond Depardon devint le directeur-gérant avant de rejoindre l’agence Magnum, puis Hugues Vassal et enfin Jean Monteux.

Dans son film Reporters, Raymond Depardon suit plusieurs photographes de Gamma dans leur activité, pendant le mois d’octobre 1980. Le film montre que les photographes traitent de l’actualité sérieuse, voire tragique (attentat antisémite contre la synagogue de la rue Copernic, qui tue quatre personnes) ainsi que de l’activité de paparazzi tel Francis Apesteguy photographiant des célébrités (Richard Gere notamment), ou encore Jacques Chirac, alors maire de Paris, que l’on retrouve à plusieurs reprises dans le film.

À la fin des années 1990, à la suite de conflits sociaux sans fin, de blocages internes refusant les nouvelles technologies numériques, l’agence Gamma est rachetée par le groupe Hachette Filipacchi Médias, dont le pôle « Image » est dirigé, depuis décembre 2005, par Bertrand Eveno, énarque, ancien président-directeur général de l’Agence France-Presse. Elle est ensuite cédée à Green Recovery. Le dernier repreneur continue de diffuser les images de Gamma par l’intermédiaire de la société Eyedea Presse, filiale du groupe Eyedea.

Le 23 juillet 2009, Stéphane Ledoux, pdg du groupe Eyedea déclare l’agence en cessation de paiement3,4.

Le groupe Eyedea a déposé le bilan de sa filiale Eyedea Presse (et donc Gamma) au tribunal de commerce le 28 juillet 20095. Ainsi, le groupe Eyedea est en redressement judiciaire devant ce même tribunal de commerce de Paris.

François Lochon, photographe et ancien actionnaire de l’agence Gamma se voit attribuer par le Tribunal de commerce de Paris la reprise du Groupe Eyedea.

L’agence Rapho, une légende du monde de l’image, figure dans le panier des agences du groupe. Édouard Boubat, Robert Doisneau, Willy Ronis, Jean-Louis Swiners, Sabine Weiss sont diffusés par la nouvelle entité, qui prend le nom de « Gamma-Rapho », ainsi que les archives des agences Keystone, Explorer, Hoa Qui et Stills également incluses dans ce fonds d’archives.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

The Photo League

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La Photo League, groupement de photographes amateurs et professionnels réuni à New York autour d’objectifs communs de nature sociale et créative. Fondée en 1936 par Paul Strand, Ralph Steiner et Berenice Abbott.

Les origines de la Photo League remontent au projet « Workers International Relief » (WIR), une association communiste basée à Berlin. En 1930, le WIR établit à New York la « Worker’s Camera League », connue ensuite sous l’appellation de « Film and Photo League ». Les objectifs de propagande de cette association sont de combattre et dénoncer les films réactionnaires, produire des films reflétant la vie et les luttes des travailleurs américains, diffuser et populariser les grandes productions artistiques et révolutionnaires soviétiques.

En 1934, les photographes ainsi que les cinéastes de la League commencent à avoir des divergences d’opinion, en 1936, ils constituent des groupes séparés. Paul Strand, Ralph Steiner fondent « Frontier Films » pour continuer à promouvoir les objectifs initiaux, et simultanément, Strand et Berenice Abbott rebaptisent le groupe d’origine « The Photo League ».

Les deux groupes conservent des liens amicaux, certains membres participent aux activités des deux. Les objectifs de la « Photo League » sont de placer l’appareil aux photographes honnêtes qui l’utilisent réellement pour photographier l’Amérique. La photographie n’étant pas enseigner dans les écoles universaitaires, le groupe propose des cours aux photographes débutants. Un bulletin intitulé « Photo Notes » est publié à intervalles irréguliers, en fonction des membres disponibles pour s’en occuper et des fonds pouvant financer son impression. La Photo League est surtout un point de rencontre pour les photographes souhaitant partager et mettre en application des intérêts communs d’ordre social et artistique.

On trouve parmi ses membres les cofondateurs, Sol Libsohn, Sid Grossman le directeur de la « Photo league School », Walter Rosenblum, le rédacteur des « Photo Notes », Eliot Elisofon, photographe du magazine Life, Morris Engel, Jerome Liebling, Aaron Siskind, Jack Manning membre du Harlem Document Group et photographe au New York Times, Dan Weiner, Bill Witt, Lou Bernstein, Arthur Leipzig, Sy Kattelson, Lester Talkington et Ruth Orkin.

Dès ses débuts d’autres photographes vont incorporer la Photo League, Arnold S. Eagle, George Gilbert, Morris Haberland, Sidney Kerner, Richard A. Lyon, Edward Schwarz, Lou Stoumen, Sandra Weiner. À son apogée, dans les années 1940, la liste de photographes connus actifs au sein de la Photo League ou la soutenant, compte Margaret Bourke White, W.Eugene Smith, Helen Levitt, Arthur Rothstein, Beaumont Newhall, Nancy Newhall, Richard Avedon Weegee, Robert Frank, Harold Feinstein,Ansel Adams, Edward Weston et Minor White. La Photo League gére la « Lewis Hine Memorial Collection », mission qui lui a été confiée par le fils de Lewis Hine en reconnaissance de son engagement social tel que son père le pratiquait avec la photographie.

La plupart des membres ayant rejoint la Photo League avant la fin de la Seconde guerre mondiale sont des Américains de première génération avec des convictions fortes sur les causes sociales et politiques. Peu d’entre eux sont conscients des origines politiques du mouvement communiste « Arbeiterfotografen » de Berlin. La Photo League est alors accusée par le FBI d’être une organisation communiste , subversive et anti-américaine. En 1947, elle est placée par le procureur général Tom C. Clark sur la liste noire de « l’U.S. Department of Justice ».

La Photo League dans un premier temps résiste en organisant de 1948 à 1949 une exposition rétrospective « This Is the Photo League » qui comprend au total 96 photographes. Mais à la suite d’un témoignage d’Angela Calomiris en mai 1949, qui denonce la Photo League comme une association de pointe du Parti Communiste, elle n’a plus d’avenir, les adhésions s’effondrent et les membres les plus anciens la quittent, comme ses anciens présidents, Paul Strand et Louis Stettner. Elle est contrainte de se dissoudre en 1951.

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groupe des XV

Le groupe des XV

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Le groupe des XV est en partie constitué des membres issus de l’association « le Rectangle » actif entre 1936 et 1945.

Fondé à Paris en 1946 par 15 photographes, d’où son nom, le Groupe des XV a pour principaux objectifs de faire reconnaître la photographie comme moyen d’expression artistique à part entière ainsi que la sauvegarde du patrimoine photographique français.

Pour acquérir cette reconnaissance André Garban organise, chaque année, une exposition collective, souvent dans une galerie parisienne, à la « Galerie Pascaud », boulevard Haussmann, au « Cercle de la librairie », boulevard Saint-Germain ou la « Galerie Mirador », place Vendôme. C’est également dans son studio de portraits, rue Bourdaloue que se tiennent les réunions.

Au début les 15 membres principaux sont les associés cofondateurs, Marcel Amson, Jean-Marie Auradon, Marcel Bovis, André Garban, René-Jacques, Henri Lacheroy, Laval, Lucien Lorelle, Daniel Masclet, Jean Michaud, Philippe Pottier, Albert Séeberger, Jean Séeberger, Louis-Victor Emmanuel Sougez, François Tuefferd.

André Garban organise également à partir de 1946 le « Salon national de la photographie », dans la « Galerie Mansart » de la Bibliothèque nationale.

Le photographe Emmanuel Sougez fondateur en 1937 du groupe « le Rectangle » reste dans l’ombre et ne participe pas à l’administration de la nouvelle association, mais continue à s’impliquer dans ses activités, aidant son ami Garban à l’organisation.

A partir de 1948, un grand nombre de photographes adhèrent au groupe, Ina Bandy, Jean-Philippe Charbonnier, Yvonne Chevallier, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Edith Gérin, Léon Herschtritt, Pierre Jahan, Jean Marquis, Janine Niépce, André Papillon, Willy Ronis, Éric Schwab, René Servant, Jean-Louis Swiners et Sabine Weiss.

Tous ensemble, ils défendent les qualités formelles, la maîtrise technique et les valeurs du métier, rejetant le pictorialisme et la photographie subjective sans pour autant rejeter les idées neuves, l’originalité, les angles nouveaux. Ils ne dédaignent ni le surréalisme, cher à Pierre Jahan, ni les apports de la nouvelle objectivité. Ces photographes, tous professionnels, tirent leurs revenus de commandes publiques et privées et collaborent avec les milieux de l’édition, ainsi que la presse comme « Plaisir de France » ou encore « Réalité ».

Le groupe est dissous en 1957. Les photographies faites par les membres du groupe ont en commun la représentation de scènes de rue témoignant de la vie quotidienne et traditionnelle des Français, rapprochant le Groupe des XV à la photographie humaniste.

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Don McCullin

Don McCullin

Donald McCullin, surnommé Don McCullin, né le 9 octobre 1935 à Londres, est un photographe britannique réputé pour ses photographies de guerre, de vie urbaine et de paysages.

Travaillant essentiellement en noir et blanc, ses thématiques principales sont la misère du monde et les conflits armés.

Fils d’un mineur et d’une institutrice, il grandit dans un quartier pauvre de Londres. Durant la Seconde Guerre mondiale, il vit sous le Blitz.

En 1948, il est boursier en arts appliqués à la Hammersmith School of Arts and Crafts de Londres.

En 1950, il voit mourir son père à la suite de longues années à souffrir d’asthme et de bronchite. Il arrête alors ses études1.

Se voyant contraint de quitter l’école, il va de petit boulot en petit boulot. Avant et après son service militaire dans la Royal Air Force (1954-1956), où il découvre les voyages (en Égypte, au Soudan, au Kenya, au Yémen ou encore à Chypre1) et la photographie, il travaille dans le studio d’animation Larkins.

Sa première parution, en 1959, sera une série d’images issues de celles qu’il effectue sur ses amis d’enfance, un gang de jeunes, les Guvnors.

En 1964, il effectue un reportage sur la guerre civile à Chypre, pour lequel il reçoit le grand prix World Press Photo.

Il signe, deux ans plus tard, un contrat d’exclusivité avec le Sunday Times qu’il ne quittera qu’en 1984. Il couvre ainsi la famine au Bihar en Inde, la guerre des Six Jours, la guerre du Viêt Nam et du Cambodge où il est gravement blessé, ainsi que d’autres conflits de par le monde (Salvador, Beyrouth…) sans oublier le Congo où il a assisté en direct à des scènes pénibles d’assassinats qu’il photographiait avec son Nikon F.

Il est également l’auteur des photos de Maryon Park (en) à Londres utilisées dans le chef-d’œuvre de Michelangelo Antonioni, Blow Up, Palme d’Or au Festival de Cannes en 1967. Le 28 juillet 19682, il fait une série de clichés avec les Beatles, séance qui fut surnommée « A Mad Day Out » dû aux nombreux endroits à Londres qui ont servi de plateau durant la journée.

Il fait sa première grande exposition en 1980 au Victoria and Albert Museum à Londres, et par la suite, dans d’autres endroits prestigieux (Arles en 1992, Barbican Centre à Londres en 1998, siège des Nations-Unies en 2001 avec des photographies de malades du SIDA…). Il écrit son autobiographie qu’il publie en 1990, Unreasonnable Behaviour (comportement déraisonnable, sorti en France sous le titre Risque et péril). Exposé en 2006 aux Rencontres d’Arles en France, puis en 2012 à l’Imperial War Museum, à Londres, pour l’exposition Shaped by War.

Dernièrement, McCullin s’est tourné vers le paysage, les natures mortes et des portraits commandés.

En 2017, il est anobli.

Vivant actuellement dans le Somerset, McCullin est marié et a cinq enfants issus de plusieurs mariages